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Les chefs d’œuvre des vins et spiritueux à votre porte
1er Cru Classé de Sauternes en 1855.
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Gardant fièrement l’entrée de l’appellation Sauternes, le Château Rieussec jouit d’un prestige à plus d’un titre. Ses origines remontent au XVIIIème siècle où il appartenait alors aux moines des Carmes de Langon, et il fut vendu comme bien national lors de la Révolution française.
Le Château Rieussec fut consacré Premier Grand Cru Classé lors du classement des vins de Bordeaux officialisé en 1855 pour l’exposition universelle de Paris.
C’est en 1984 qu’il fut acquis par les Domaines Baron de Rothschild. En matière d’innovation, de recherche d’excellence et de précision au chai comme à la vigne, et de respect de l’environnement, rien n’a jamais été laissé au hasard pour faire rayonner le domaine et ses vins.
Le Château Rieussec repose sur un vignoble de 85 hectares de vignes implanté sur des sols extrêmement qualitatifs de graves sablo-argileuses. L’encépagement est de 81% de Sémillon, 17% de Sauvignon blanc et 2% de Muscadelle. Les vins sont élevés durant 18 à 26 mois dans des barriques de chêne français dont 80 à 100% de bois neuf.
La propriété produit également un second vin, Carmes de Rieussec.
Le Château Rieussec livre une expression unique du vignoble de Sauternes, grâce à son expression aromatique florale et de fruits jaunes et à chair blanche, son élégance, sa fraîcheur et sa longévité.
Après un millésime 2015 très contrasté, la climatologie de l’année 2016 s’est montrée plus homogène sur l’ensemble de la Gironde. Si quantité et qualité sont au rendez-vous, ce millésime nous a réservé quelques belles surprises.
Le début de l’hiver, très doux et humide, a laissé présager un débourrement précoce. Les températures fraîches de février et mars l’ont finalement retardé.
Le printemps, froid et très pluvieux en juin, à Pauillac comme à Pomerol, semblait menacer la floraison qui fort heureusement s’est bien déroulée, rive gauche comme rive droite.
L’été a été marqué par la sécheresse. Pendant deux mois, les vignes ont dû supporter un stress hydrique important jusqu’à la fin de la véraison. Plus longue qu’en 2015, cette vague de chaleur risquait d’impacter la maturation, quant à notre grand soulagement la pluie est enfin tombée le 13 septembre. Le cycle végétatif a ainsi pu s’achever sans encombre. Le temps est resté chaud et sec jusqu’à la fin des vendanges des rouges, leur permettant d’atteindre une parfaite maturité.
En Sauternes, ce n’est que très tard que le botrytis s’est développé ; nous avons réalisé nos meilleures tries entre le 20 et le 28 octobre. Les vinifications se sont déroulées dans des conditions idéales, révélant enfin le grand potentiel d’un millésime qui avait longtemps caché son jeu.
La robe est brillante, d’une belle couleur jaune or.
Le nez est frais et puissant sur des notes d’agrumes, rappelant particulièrement l’écorce de mandarine. Le boisé, parfaitement fondu, complète cet ensemble avec des arômes toastés.
En bouche, l’attaque est d’une grande douceur, tout en finesse, bien fraiche et équilibrée. La puissance du vin se révèle ensuite et on accède à une sensation plénitude et de grande densité. La finale, d’une grande persistance, offre des arômes d’abricots secs, de caramel et d’orange amère.